L’économie
L’influence de la COVID-19 sur l’activité économique est désormais négligeable sauf en Chine, récemment, en raison de fermetures liées à leur politique de zéro COVID.
L’inflation a encore augmenté dans les pays avancés, surprenant la plupart des observateurs. L’une des principales raisons est l’accroissement de la richesse des ménages au cours des deux dernières années qui a mené à une forte augmentation des achats de biens. Les autres causes incluent le resserrement du marché du travail et les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement.
Les banques centrales ont maintenu leurs politiques monétaires expansionnistes trop longtemps et doivent maintenant procéder à un rattrapage en relevant considérablement les taux d’intérêt à court terme. Les taux à moyen et long terme ont également continué de grimper au cours du trimestre.
La guerre en Ukraine se poursuit, limitant l’offre et augmentant l’inflation de l’énergie en Europe et des denrées alimentaires.
La croissance ralentit dans la plupart des pays en raison des répercussions de l’inflation et de la baisse du revenu réel disponible. Certains pays avancés ont commencé à montrer des signes de récession à la fin de ce trimestre.
Le marché des actions mondiales
Le MSCI monde tous pays (CAD)* «Indice» a perdu 13,0 % ce trimestre.
La faiblesse a été généralisée, tous les secteurs affichant un rendement négatif. Les principales causes sont l’inflation élevée et la hausse des taux d’intérêt qui font craindre une baisse des bénéfices. La chute du marché jusqu’à présent n’est due qu’à une compression des multiples de bénéfices, puisque les estimations de bénéfices pour 2022 sont toujours en hausse.
Les pires secteurs ont été ceux des technologies de l’information (-19%) et des services de communication (-16%) en raison de la hausse des taux d’intérêt qui a réduit les valorisations élevées des titres de croissance, ainsi que les secteurs cycliques des matériaux (-17 %) et de la consommation discrétionnaire (-18%).
Les secteurs qui ont enregistré les meilleurs résultats sont l’énergie (-2 %), les services publics (- 4 %) et les biens de consommation de base (-3 %), ces deux derniers ayant des caractéristiques défensives.
* L’Indice est composé d’actions de sociétés à grande et à moyenne capitalisation.
Le Fonds d’actions tous pays Lysander-Triasima (le « Fonds »)
La répartition sectorielle a contribué positivement au rendement relatif, mais la sélection des
titres a eu un effet négatif. La surpondération de l’énergie et la sous-pondération des
technologies de l’information ont ajouté de la valeur. Les secteurs de l’immobilier et de la finance
ont eu un impact négatif, mais c’est la sélection dans les matériaux qui a le plus nui au
rendement relatif.

Les ventes dépassent les achats ce trimestre, le portefeuille du fonds s’éloignant des secteurs cycliques pour se tourner vers les secteurs défensifs. Les secteurs de la finance, des matériaux et de la consommation discrétionnaire ont été réduits au profit des secteurs de la consommation de base, des soins de santé, de même que la réserve de liquidités.
L’Approche des trois piliersMC
Sur le plan quantitatif, en combinant les positions longues et courtes, le portefeuille du fonds présente une meilleure exposition aux paramètres et aux facteurs par rapport au MSCI ACWI, à deux exceptions près. Le niveau de rentabilité est équivalent et la croissance des revenus est plus faible.
La tendance négative du marché mondial des actions s’est poursuivie ce trimestre. Les facteurs défensifs tels que les dividendes, la valeur et la rentabilité ont des rendements supérieurs aux facteurs de croissance et de volatilité.
La détérioration du contexte fondamental des actions mondiales s’est poursuivie en raison de l’inflation élevée et de la hausse des taux d’intérêt. Le ralentissement des économies et la baisse des bénéfices attendus des entreprises laissent présager de mauvaises perspectives des marchés développés et émergents à court terme et pour 2022.